Christian Guiraud,
SEOUL
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Souvenirs de
passager Saint Louis du
Sénégal/ Dakar
Eté 1957: vols quotidiens St
Louis/Dakar sur De Haviland Heron
(14PAX).
L' équipage
réduit à deux pilotes
était constitué de PNT sur
DC6 en escale à Dakar et faisait
des rotations sur les vols
intérieurs (il devait y avoir un
vol sur Dakar/Ziguinchor également)
au cours de leur séjour entre deux
vols sur Paris!!
La concurrence (Air
France) avait un DC4 sur le même
parcours à un quart d heure de
décalage!
Un véritable
"pont aérien" quotidien pour
transporter les fonctionnaires en cours de
déménagement de
l'ex-capitale coloniale (St Louis) vers la
nouvelle (Dakar), siège jusque
là de l'administration
fédérale de l'Ouest Africain
(Gouvernement Général) et
future capitale de l'état
indépendant du
Sénégal.
Cordialement
Un passager de 10
ans à l'époque: Christian
Guiraud, SEOUL, Corée.
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Eric Cordier. Rennes.
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Grâce à
UTA je suis "tombé dedans" en 1969,
à l'occasion d'un vol Le
Bourget-Lyon Bron-Niamey-Lomé en
DC8. J'avais 6 ans et ce fut le
début d'une grande histoire d'amour
entre moi et les avions de
ligne.
A Lomé
j'habitais sous l'axe d'approche de
l'aéroport de Tokoin, et je
bondissais dehors au premier bruit de
réacteur, presque toujours des DC8
UTA ou Air Afrique, et quelques fois une
Caravelle d'Air Afrique.
Le réseau UTA
me faisait rêver: Libreville,
Cotonou, Abidjan, Los Angeles,
Nouméa, Port-Vila, Papeete,
Singapour, Honolulu... D'ailleurs le
slogan commercial de l'époque
était quelque chose du genre 'UTA
va là où vous rêvez
d'aller".
En croisière,
les hôtesses distribuaient aux
enfants des petites maquettes de Caravelle
de la compagnie à monter
soi-même. Il y avait aussi des
cartes postales du DC8-62 (appelation UTA:
DC8-super 62) dans chaque poche de
siège.
En 1973, j'ai vu le
premier DC10 d'UTA à Lomé
avec les nouvelles couleurs,et
découvert les sublimes uniformes
oranges des PNC.
Cette même
année, ayant migré vers
L'île de la Réunion, j'ai
retrouvé les DC8 d'UTA puisque St
Denis était aussi une escale
(hebdomadaire) du réseau en
provenance de Johanesbourg.
Re-migration en 1977
vers Nouméa cette fois-ci, en DC10
UTA dont une étape
Bahrein-Singapour où le Commandant
Garnier avait accepté ma visite du
cockpit. Sur ce vol, j'ai eu mon premier
"carnet de vol passagers", avec un coucher
de soleil sur la couverture.
A Nouméa
Tontouta, était basé un
DC8-62 qui reliait Nouméa à
Tokyo, par la suite remplacé par un
DC10. Il y avait aussi des Fokker 27 aux
couleurs UTA exploités par
Aéromaritime qui volaient vers
Port-Vila. J'y ai vu les premiers 747-200
puis 300 à moins que ce soit des
SUD (Stretched Upper Deck). De temps
à autre venait un BN2 (F-OCRA) aux
couleurs UTA basé à Wallis
(il y eu par la suite, parait-il, un
Twin-Otter). Cet avion avait fait l'objet
d'un timbre postal.
De Nouméa,
avec UTA, on pouvait rallier en direct
Auckland, Sydney, Tokyo, Singapour,
Jakarta, Papeete &
Port-Vila.
Dans la brousaille
environnante de Magenta (l'aéroport
domestique de Nouméa), j'avais
déniché une carcasse de
DeHavilland Héron ayant
été exploité par une
filliale de TAI sur les lignes
intérieures Calédoniennes il
y a fort longtemps.
Entre Nouméa
et Papeete, on avait tout ce qui faisait
la magie du Pacifique
sud, et mon rêve était de
devenir pilote de DC10 chez UTA
basé à
Nouméa.Malheureusement, cette
compagnie mythique disparaitra trop
vite.
Evidement, à Nouméa j'ai eu
l'occasion de rencontrer des pilotes d'UTA
basés
sur place: André Fages, Charlie
Eboué. Egalement un chef de cabine
qui
habitait en face de chez moi à Port
Despointes (par ailleurs
radio-amateur
féru), et un copi DC10 dans le
même quartier.
Sans certitude, il me semble me rappeler
avoir vu en 1978 à Papeete,
l'hydravion Sunderland de la RAI à
moitié abandonné, celui qui
se trouve
aujourd'hui au musée de l'air au
Bourget. A vérifier.
Salutations.
Eric Cordier.
Rennes.
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